L’e-mailing figure parmi les techniques classiques d’acquisition et de fidélisation en ligne. Il consiste à proposer des services ou à assurer la promotion d’un produit par l’intermédiaire d’un courriel électronique. Si cette technique connait une légère perte de vitesse ces dernières années avec l’avènement de nouvelles ressources plus « impactantes », elle demeure une valeur sure pour les marketeurs. Cependant, il faut noter que l’e-mailing doit être utilisé dans le respect de la Loi pour la Confiance en l’Economie Numérique.
Les grandes lignes
En France, les techniques de web-marketing sont soumises à un cadre légal. En l’occurrence, il s’agit de la Loi du 21 juin 2004 pour la Confiance dans l’Economie Numérique. Cette dernière décrit les grandes lignes à respecter pour l’application de cette technique. À noter que la principale règle légale à respecter pour l’e-mailing correspond au respect du libre-arbitre du destinataire du mail. Ainsi, la prospection par mail est interdite si le destinataire n’a pas donné son accord pour recevoir ce type de courriel. Dans la pratique, cela se traduit par l’inscription à une newsletter ou à un abonnement. À noter qu’il existe une exception à cette règle. Si le destinataire est contacté par l’intermédiaire de son adresse électronique professionnel, le contenu du courriel doit être en rapport avec sa fonction. Un responsable d’achat pour un magasin pour enfants peut par exemple recevoir un mail promotionnel sur son adresse professionnelle si celui-ci lui a pour but d’assurer la promotion d’une nouvelle ligne de jouets.
Les petits plus
En France, il est interdit d’assurer une campagne d’e-mailing à l’aide d’un « automate » sans proposer au destinataire un moyen légal de communication pour mettre fin à la réception de ce type de courriel. En d’autres termes, les mails générés et envoyés automatiquement doivent contenir un lien pour se désabonner de la newsletter ou de la liste de clients.